Vacances à Collo (Suite)
Notre plage habituelle était " La Baie des Jeunes Filles " (Origine de ce nom ?) . Mais on pouvait aussi aller plus loin, à celle de "La Fontaine des Sangliers " , au sable incroyablement fin. L'épave d'un cargo était le but des bons nageurs et elle nous paraissait toujours un peu mystérieuse. ( Voir article sur les plages, en Février) .
Les Dimanches étaient spéciaux : la plage occupait moins la journée.
La dégustation des oursins avec vin blanc ou anisette, servait d'apéritif ; on " s'endimanchait " alors. La journée se clôturait par un bal , sur la terrasse du café Apréa, au son d'un vaillant " pick-up " . Les femmes, bronzées comme du pain d'épice, avec leurs robes tourbillonnantes imprimées de couleurs vives ou tendres, ressemblaient à des fleurs. J'admirais ma mère.
Un promenade nous passionnait : le tour de la presqu'île d'El-Djarda.
Le moment attendu était l'arrivée au phare qui bravait les vagues sur les rochers escarpés. Ce fut là, la seule fois de ma vie où je pus voir de près la fameuse lanterne ; elle me paraissait magique, elle était vert lagon et " prismatique " (?) . Ce chemin semblait hors du temps un grand moment car il n'y avait que la mer d'un côté et l'escarpement couvert de lentisques odorants de l'autre. Et enfin nous retrouvions la ville et le petit port.
Une excursion plus périlleuse (!!) était traditionnelle lors de chaque séjour, l'escalade du mont Sidi-Achour ; nous la ferons ensemble !